ton présent est mon passé, et mon présent et ton futur. Souvenirs d'une enfant abandonnée...

Village d'Iwa: première neige de l'année.

Une mère met au monde, dans l'une des maisons les plus pauvres du village.
Ses cris s'entendent jusque très loin, chacun peut ressentir sa souffrance.
Elle est en train de passer sa vie à son enfant, elle mourra dès que celui-ci sera né.
Aucun médecin ne peut l'aider, c'est son châtiment, pour la pire des trahisons.
le froid se fait sentir, et le jeune père assiste sans espoir au derniers instants de celle qu'il aime.
Il ne sait plus quoi faire pour elle.Tous l'amour qu'il lui porte est inutile.
La seule chose qu'il puisse encore faire est de faire naître l'enfant, il se promet qu'il s'en occupera toujours mieux qu'aucun homme ne l'a jamais fait.
Ça y est, le bébé est en vie. L'homme le prend dans ces bras. C'est une fille, il est heureux. Jusqu’à ce qu'il ne voit plus dans les yeux de sa femme la lueur pleine de vie qu'il y a toujours vu.
L'enfant ne pleure pas, le père s'inquiète. Est-ce qu'il respire?
oui, il respire, il a l'air calme, trop calme. Un bébé ne peut pas avoir cette sérénité. On dirait plus un démon, qui admire son oeuvre, prenant plaisir a tuer ses victimes.
Le père comprend, cette enfant est une fille de Jashin, comme sa mère l'a été il y a bien des années. Et ses yeux rouges... Ils prouvent la nature de l'enfant.

Il se souvient. Un jour fatidique, une rencontre. Elle le regarde, et il tombe amoureux de son regard. Plus tard, il lui avait demander pourquoi elle ne voulait pas d'enfants, alors qu'elle les aimés tellement. "Jashin me l'interdit" lui avait-elle répondu.
Et elle avait fini par craquer, elle avait trahis son dieu, et accepter de porter en son sein une vie.

Elle en subissait actuellement les conséquences. L'enfant souri. L'homme haïssait ce sourire. Il attrapa son kunai, et fit de la petite chose un monticule de chair déchiqueté, qu'il envoya sans scrupules dans les ténèbres de la nuit. Le gel emporta l'enfant avec lui. On ne retrouva jamais son corps. Son existence fut oubliée, ou presque, car aujourd'hui deux personne onencore ce jour funetse dans leur mémoire...

Le froid... c'est la première chose que j'ai ressentit à mon réveil. La faim et la soif ne sont jamais arrivées. J'avais froid. à l’extérieur comme à l’intérieur. Mais les deux étaient un seul, ou plutôt, l'intérieur était à l’extérieur. Les morceaux de ma chair d'enfant avaient étaient éparpillés dans la neige, chacun au contact de la glace. Et mon âme s'est envolée. Mais je ne voulais pas. Mourir était une offense. Offense à qui? Offense à quoi? Je n'en savais rien. Dans mon esprit d'enfant,il n'y avait qu'un combat pour la survie. Dans ma tête je vis mon corps, vivant, entier. Et quand je regardai à nouveau ma dépouille, je vis qu'elle avait été recomposée. Puis elle disparut à me vue. Je me sentait moins haute, plus proche du sol. Je ne pouvais plus bouger que mes yeux, qui regardaient mes petites jambes sous mon corps de nouveau né. J’étais frigorifiée de nouveau. Mais ce mal qui me prenait me faisait du bien. J'étais vivante. Vivante, heureuse. Puis deux bras m'enlevèrent à mon bonheur. Deux bras chaud. Je n'aimais pas cette chaleur. Ils m'emmenèrent dans une petite cabane. Je passais là bas plusieurs mois. Jusqu’à ce que je sache marcher. Mes premiers pas. Ils avaient l'air heureux. Les gens qui m'avaient gradé chez eux. Ils m'avait nourrie, réchauffée et appris à marcher.
Un jour que la femme de la maisonnée cuisinait, elle se coupa. Geste insignifiant. Mais comme elle souriait, je crus que ça lui faisait plaisir. Si j'avais su à ce moment qu'elle souriait pour ne pas inquiéter le pauvre bambins à ses côté qui, s'il avait été un enfant normal, aurait pleurer de la voir la douleur sir son visage de femme comblée, peut être ne saurais-je jamais devenue ce que je suis maintenant. Et en croyant faire son bonheur, je pris le couteau, et l'enfonçait dans sa plaie. Elle cria. Mais loin de m'arrêter, ce cri me disait " tu dois terminer ce que tu as commencer" .
Le deuil. Je vécut avec lui pendant les cinq années qui suivirent. Puis l'homme ce rappela de ma présence, il m'avait oublier, sa conscience essentiellement concentrée sur a femme décédée. Et il voulut me faire payer. Comment s'était il rendu compte que j'avais tué intentionnellement? Peut être n'était-ce pas le cas. Peut être voulait-il juste une raison à la mort de sa femme. Mais le résultat était là, il voulait me faire payer.
S'en prendre à moi ne fut pas la bonne solution.

Ce fut ainsi que je quittais ma première maison. Et que je laissais derrière moi ce que toujours je regretterais de ne pas avoir embelli à ma façon.

» Vision alarmante...naissance apocalyptique ( PRIVER: Anori, Angélus, Niwasaki, Anorio, Gin, Lounas, Katarina, Shizu', Ruby, Katarina, Luci et ses trois enfant, Julia et ses enfant dont Ikuto,et l'amour de Luci( akio je croit) SEULEMENT)
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